Du pupitre au plateau de télévision. Roselyne Bachelot et Jean-Louis Debré ont été les premiers à franchir le pas avant d'être rejoints par beaucoup d'autres, comme Aurélie Filippetti et Gaspard Gantzer sur notre antenne, ou encore Raquel Garrido et Henri Guaino. Ces naufragés de la politique peuvent-ils faire de bons chroniqueurs ?
"Depuis deux jours je reçois plein de messages de félicitation comme si j'étais embauchée par RTL", s'amuse Aurélie Filippetti qui tient à mettre les points sur les "i" : "je ne suis pas embauchée par RTL, je viens pour participer de temps en temps aux débats (...) ce n'est pas une reconversion professionnelle".
Yves Thréard appelle quant à lui à faire la distinction entre un journaliste, qui va sur les terrains pour récolter l'information, et un chroniqueur, qui donne son regard sur l'actualité. "Or à partir du moment où vous n'êtes plus élu, vous avez le droit d'être chroniqueur", poursuit le directeur adjoint de la rédaction du Figaro.
"Je crois qu'il y a beaucoup plus de chance pour qu'un homme ou une femme politique devienne un bon chroniqueur, qu'un journaliste devienne un bon gouvernant", confie quant à lui Alain Duhamel.
On refait le monde avec :
- Aurélie Filippetti, ancienne ministre
- Yves Thréard, directeur adjoint de la rédaction du Figaro
- Alain Duhamel, éditorialiste
- Anne Rosencher, directrice adjointe de la rédaction de L'Express