Une compagnie de train britannique s'est excusée pour avoir dit "ladies and gentlemen", à ses passagers. Un conducteur de la compagnie London North Eastern Railway a souhaité la bienvenue aux passagers en disant : "Good afternoon ladies and gentlemen" (bonsoir mesdames et messieurs) : une grosse erreur.
En effet, un passager s'est immédiatement plaint : "En tant que non-binaire, cette annonce ne s'adresse pas à moi", a-t-il plaidé. La compagnie a ainsi dû présenter ses excuses. C'est la fameuse non-binarité : en gros, chacun est libre de se définir comme il veut, homme, femme, les deux, ou aucun des deux.
D'ailleurs, depuis 2017, dans le métro londonien on ne dit plus "ladies and gentlemen", mais "hi everyone" (salut tout le monde). Même chose au Canada francophone, au Québec, où l'expression "bonjour mesdames et messieurs" a laissé place à "bonjour tout le monde". En Allemagne et aux Pays-Bas, les mentions de genre, féminin ou masculin, ne figureront plus sur les cartes d'identité à partir de 2024.
En France, le phénomène commence aussi à arriver. Le 11 janvier dernier, le collectif "Stop Homophobie" a déposé plainte contre la SNCF devant la Cnil à propos des formulaires d'achat de billet sur lesquels la civilité "monsieur" ou "madame" était demandée. Les mots "homme" et "femme" deviennent peu à peu tabous chez nous. Récemment, le planning familial des Bouches-du-Rhône a publié un long texte sur Facebook, consacré aux règles menstruelles, en remplaçant le mot "femme" par "personne qui ont un utérus", chacun appréciera.
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