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Les infos de 5h - Cyclone Chido à Mayotte : une première nuit sous couvre-feu et des craintes qui persistent
Dans la nuit de mardi à mercredi, Mayotte a connu ses premières heures sous couvre-feu. Les Mahorais exilés à la Réunion s'inquiètent du futur de leur île.
Un village détruit après le passage du cyclone Chido qui a frappé le territoire français de l'océan Indien de Mayotte, le 14 décembre 2024 dans la capitale Mamoudzou.
Crédit : Daniel MOUHAMADI / AFP
Un appel aux dons est lancé pour venir en aide à la population de Mayotte et faire face aux dégâts causés par le cyclone Chido. François Bayrou a annoncé qu’ils seraient défiscalisé, en-dessous de 1.000 euros, de 75%. Alors que la situation est encore très fragile, le département vient de passer sa première nuit sous couvre-feu.
Catherine fait défiler, sur l’écran de son téléphone, les photos de ce qu’il reste de sa maison. “C’est catastrophique, franchement il n’y a rien à dire. On n’a plus de plafond, on a tout perdu, mais je dis que ce sont des dégâts matériels. Tant que l’humain est là, c’est le plus important”, explique-t-elle.
Cette Mahoraise, maman de deux enfants, est bloquée à la Réunion et s'inquiète pour sa mère et le futur de son île : “Ça fait mal d’être loin et de ne pas pouvoir gérer cette situation sur place. Il va falloir des mois pour reconstruire Mayotte.” Elle alerte sur les travaux, notamment au niveau des structures scolaires, mais aussi de la gestion de la santé avec le risque d'épidémie.
Interrogé sur le rôle de l’État français vis-à-vis de Mayotte, Inchati est claire : “Ils font ce qu’ils peuvent, mais il faut imaginer qu’il n’y a rien, pas d’infrastructure. On est obligé d’être patients.” Il faudra donc de la patience pour retrouver ce qu’elle appelle son “île de beauté”.
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