Shemseddine, Zakaria ou encore Philippe : ce sont les dernières victimes de l'ultra-violence en France, une ultra-violence des jeunes dont le gouvernement s'empare. C'est depuis Viry-Châtillon en Essonne, là où Shemseddine, 15 ans, a été lynché le 4 avril dernier, que Gabriel Attal a prononcé jeudi un discours sur l'autorité. Le Premier ministre se dit déterminé et fait des annonces en ce sens : "Nous avons besoin d'un vrai sursaut d'autorité. Comment accepter cette spirale, ce déferlement, cette addiction d'une partie de nos adolescents à la violence ?".
"Ceux qui veulent faire leur loi et qui pourrissent parfois la vie de leurs voisins, ils sont quelques-uns, quelques dizaines parfois, tout au plus, dans un quartier ou dans une ville. C'est ceux-là que nous devons regarder, accompagner, rattraper et enfin, malheureusement, et sans jamais trembler, que nous devons sanctionner. Nous lutterons contre l'oisiveté par tous les moyens et nous veillerons à ce que les enfants puissent être accueillis à l'école, en continu, toute la journée", a déclaré Gabriel Attal.
"Tous les collégiens seront scolarisés tous les jours de la semaine, entre 8h et 18h, à commencer par les quartiers prioritaires et les réseaux d'éducation prioritaires. À 12 ans ou 13 ans, on n'a rien à faire dans la rue la journée. La place est à l'école, à travailler et à apprendre", a-t-il ajouté. Le Premier ministre annonce "un travail collectif de huit semaines" et appelle à "la mobilisation générale de la nation pour renouer avec ses adolescents" et "juguler la violence".
Le Premier ministre s'est dit "favorable" à ce que les élèves "qui perturbent le plus gravement les cours" soient sanctionnés "sur leur brevet, leur CAP ou leur bac et qu'une mention soit apposée sur leur dossier Parcoursup". Gabriel Attal a affirmé que "lorsqu'on gêne les cours, lorsqu'on défie l'autorité, lorsqu'on dégrade, qu'on menace, voire que l'on agresse, cela ne doit jamais rester sans conséquence", précisant toutefois qu'il fallait encore travailler "aux contours exacts de cette mesure".
Gabriel Attal a indiqué que le ministre de la Justice va "ouvrir le débat" pour voir si des "atténuations" à "l'excuse de minorité", principe qui fait qu'un mineur est sanctionné moins sévèrement qu'un majeur, sont "possibles" et "souhaitables". Le ministre va également réfléchir à la mise en place "d'une comparution immédiate devant le tribunal pour les jeunes à partir de 16 ans" au lieu de 18 ans.
Faits divers - Deux mineurs de 14 et 15 ans sont toujours en garde à vue après le décès d'un homme de 22 ans, victime d'une violente agression dans la nuit de lundi à mardi à Grande-Synthe.
Aviation - Quatre lanceurs d'alerte ont témoigné mercredi devant une commission d'enquête du Sénat américain pour prévenir de "graves problèmes" de production d'avions Boeing.
Ligue Europa - L'OM va tenter ce jeudi soir de s'offrir un ticket pour les demi-finales face au Benfica Lisbonne. Les Marseillais se sont inclinés 2 buts à 1 au match aller.
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