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"Les CRS sont des hommes comme vous et moi", clame Pascal Praud
REPLAY / ÉDITO - Le plan Vigipirate, mis en place au lendemain des attentats de janvier dernier, renforce la sécurité, mais il épuise le monde de la police, et notamment les CRS. Ces derniers ont-ils droits aux états d'âme ?
Pascal Praud
Crédit : RTL
"Il y a trois mois, ils étaient les nouveaux héros : ceux que les Français applaudissaient, embrassaient, admiraient", rappelle Pascal Praud. "Aujourd'hui, retour à l'ordinaire : ils sont debout, des heures, la nuit comme le jour, devant un ministère ou une synagogue", poursuit-il.
"Ils ne dorment pas chez eux : horaires décalés, stress permanent. Vigipirate a mis les CRS sur les genoux", note le journaliste. "Compagnie républicaine de sécurité. Ils sont 13.000 en France. Leur devise : servir. Encore faut-il récupérer !", constate-t-il.
Leur devise : servir. Encore faut-il récupérer !
Pascal Praud
"Le code de déontologie de la police ne mentionne pas les états d'âme. Les artistes ont le droit au blues, les CRS n'ont pas la possibilité de se plaindre", raconte Pascal Praud. "Mais figurez-vous, et c'est une information capitale : les CRS ne sont pas des robots. Ils sont des pères de famille et des maris qui aimeraient passer de temps en temps une nuit à la maison".
"Les CRS sont des hommes, comme vous et moi. Évidemment vu comme ça, on comprend mieux leur malaise", conclut-il.