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"Les cheveux blancs risquent de connaître le sort des ours blancs", lance Guillemette Faure

REPLAY / BILLET - Que ce soit en politique ou dans l'entreprise, le cheveu blanc est devenu valeur suspecte. Ce que semble regretter la journaliste.

Guillemette Faure

Loïc Farge

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"Je ne parle pas des cheveux blancs qui disparaissent parce qu'ils tombent. Je parle de ceux que l'on dissimule", lance Guillemette Faure. "Dans les entreprises, où l'on devient senior à partir de 45 ans, le cheveu blanc est louche. Ne pas les cacher, c'est un peu comme de demander à partir en retraite anticipée", poursuit la journaliste, qui remarque qu'en politique, "où l'expérience est devenue une valeur suspecte, c'est pire encore". Et d'ajouter : "On a l'impression que les seuls qui assument leurs cheveux blancs, sont Laurent Wauquiez et Bruno Le Maire, justement ceux qui ont besoin de se vieillir".

Les femmes assument-elles plus que les hommes le fait de se teindre les cheveux ? "C'est assez injuste. Mais pour des raisons inexpliquées, un homme qui n'a pas l'air d'assumer son âge met encore mal à l'aise", analyse la journaliste. "On peut se demander si c'est parce qu'ils les font en douce que les teintures de cheveux des hommes sont aussi mal faites", ajoute-t-elle.
"Où sont passés les Rocard et les Jean-Pierre Fourcade représentés au Petit rapporteur avec des lunettes sur un balai-brosse ?", interroge Guillemette Faure. "Quand on pense qu'il fut une époque où on disait de la politique que c'était Hollywood pour les moches !", lâche-t-elle. Avant de lancer un appel : "Attention si on ne se mobilise pas, les cheveux blancs vont connaître le sort des ours blancs".

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