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Le paradis de la Côte d'Azur s'est mué en enfer

REPLAY - Écoutez ou réécoutez La Revue de Presse d'Adeline François de ce lundi 5 octobre.

Adeline François
Crédit : Maxime Villalonga
Adeline François
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"Ce sont des noms qui font rêver : la promenade des Anglais, la Côte d'Azur, le cap d'Antibes… Des lieux qui évoquent la douceur de vivre, le farniente, une promesse d'éternité sous le soleil. Là-bas, les scénario catastrophe semblaient réservés pour Cannes, le temps d'un Festival… Mais soudain", écrit Bruno Dive dans Sud Ouest", l'azur s'est embrumé, les éléments se sont déchaînés, et le petit paradis s'est mué pour quelques heures en enfer".
 

"Un enfer et un torrent de questions", comme le titre le journal la Provence avec un rappel historique dans ses colonnes : 47 morts à Vaison-la-Romaine en 1992, 17 au moins ce week-end et entre les deux, 23 ans d'études, de promesses, de milliards investis pour panser les plaies . A-t-on su tirer les leçons du passé ? Visiblement non. On sait pourtant depuis longtemps qu'entre septembre et novembre, l'eau peut avoir ici le goût amer des larmes. "Comment ne pas voir dans ces inondations meurtrières comme un rappel ?", s'interroge Sud-Ouest.


"Lorsque l'homme exagère, la nature réagit toujours", affirme Frédéric Vézard dans Le Parisien, qui pointe, comme toute la presse ce matin deux phénomènes d'origine humaine", "le réchauffement climatique qui affole la météo" et "la frénésie immobilière qui a privé le littoral azuréen de ses protections naturelles contre l'eau."

Des témoignages touchants des survivants des intempéries

Reste ce matin au milieu de ces tentatives d'explications, des témoignages. Comme celui de cet octogénaire dans Aujourd'hui en France. Lebj a 82 ans, samedi soir il rentrait chez lui en voiture, il a dû emprunter le passage souterrain sous la gare de Cannes. Il n'y avait qu'un mince filet d'eau quand il s'y est engagé. Soudain il s'est trouvé face à une vague qui l'a emporté. "Ma voiture s'est mise à flotter, puis elle a commencé à cogner contre le plafond du tunnel je me suis dit 'c'est la fin', j'ai fermé les yeux en attendant la mort. Et j'ai entendu quelqu'un taper sur la voiture et ouvrir le coffre". L'octogénaire a été sauvé par trois jeunes qui l'ont fait sortir par la banquette arrière et l'ont ensuite ramené chez lui. Il a noté leur nom et demande à la mairie de Cannes de les honorer pour leur courage exemplaire. Quand le ciel nous tombe sur la tête, il reste des questions, de la colère mais aussi du courage et de la solidarité. 

Il reste aussi ces 15 collégiens du Gers qui rentrent aujourd'hui d'un voyage scolaire en Arctique où ils sont allés voir au plus près la fonte des glaciers. A leur retour, ces petits ambassadeurs du climat vont être reçus par François Hollande. "Après avoir vu tout ce qu'on a vu, on peut pas rester les bras croisés", raconte Eloïse dans la Dépêche du midi. Alors on va dire au Président de réussir la COP21, lui dire qu'il faut informer et encore informer les gens sur le réchauffement climatique." Et Amandine de renchérir : "Il faut montrer aux égoïstes que le changement climatique va les emmerder". François Hollande racontera tout à l'heure à Amandine que dans le sud, c'est bien plus que des emmerdes qu'il a dû affronter ce week-end.

A la recherche du coupable idéal chez Volkswagen

Le scandale fait a nouveau la une des Echos ce matin "Les juges s'en mêlent". On parle désormais en interne d'un tsunami qui pourrait mettre en danger l'existence même de l'entreprise. Attaqué de toute part, Volkswagen ne sait plus où donner de la tête. La firme a jusqu'à mercredi pour dire comment elle va réparer les instruments de mesures des 11 millions de véhicules diesel truqués. Ses avocats font face à une avalanche de plaintes judiciaires et les dirigeants sont aux abois. Bild révèle que plusieurs ingénieurs ont reconnu avoir installé le logiciel truqueur en 2008, sans pour autant désigner le commanditaire.


Quatre dirigeants, dont les patrons de la recherche de Volkswagen et de Porsche, ont été suspendus le temps de l'enquête. En attendant Volkswagen s'est offert une pleine page de publicité dans toute la presse allemande hier. La page avait été achetée avant le scandale pour fêter les 25 ans de la réunification allemande. "Nous voulions dire à quel point nous sommes fiers d'avoir contribué à façonner ce pays les 25 dernières années". "Mais finalement, nous n'avons qu'une chose à dire : nous allons tout faire pour regagner votre confiance", disait la pub.

A qui la faute ? Après l'élimination de l'Angleterre face à l'Australie

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"Le pays s'est réveillé avec la gueule de bois et cherche des raisons au désastre", écrit L'Équipe ce matin, en rappelant les titres des journaux anglais hier : "La fin du monde, Le rêve d'une nation brisée", etc.


Les Anglais se sont couchés avec les poules et on continue de chercher le coupable. The Mirror titre ce matin sur le Lancaster gate. Stuart Lancaster, le sélectionneur qui avait été prolongé jusqu'en 2020 avant même le début de la compétition. "L'incroyable raté de l'Angleterre", titre Le Figaro, qui rappelle que l'Angleterre refuse d'appeler en équipe nationale des joueurs qui évoluent en étranger. Et c'est ainsi que le XV de la rose s'est privé du flanker de Toulon Steffon Armitage et de l'arrière de Clermont Nick Abendanon. Deux des meilleurs à leur poste.

Le Figaro qui évoque aussi ce matin les conséquences économiques inattendues de l'élimination des Anglais. D'abord sur le chiffre d'affaires des pubs, désertés par les supporteurs anglais. Et puis dès ce matin à la bourse de Londres, The Telegraph affirme que des milliards de livres pourraient être perdues à partir de ce matin à la City à cause de traders qui seraient déprimés après cette humiliation.

Mais finalement dans la presse ce matin, pour désigner un coupable idéal à tous nos maux, il y a Woody Allen qui donne une interview au magazine Version Fémina. "Nous ne sommes pas faits pour supporter la réalité trop longtemps. Parce que non seulement la vie est horrible, mais elle est trop courte", dit Woody Allen. Le même qui avait dit : "Je hais la réalité mais c'est quand même le seul endroit où se faire servir un bon steak". En anglais, on dit un rosbif.

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