Le nouveau contrôle technique entre en vigueur la semaine prochaine, à l'issue du pont de la Pentecôte. Les vérifications seront plus poussées : elles concerneront 131 points, contre 124 aujourd’hui. De quoi mettre en lumière plus de défaillances potentielles ; 600 au total.
Parallèlement, nous allons assister à l’apparition de près de 130 défaillances critiques potentielles. "Il ne faut pas jouer avec, assure Bernard Bourrier, président du métier Contrôle Technique au sein du CNPA (Conseil National des Professions de l'Automobile). Quand on parle de défaillances critiques, on parle d'un état de dangerosité évidente et avérée, où l'on met en danger la vie du conducteur et des autres usagers de la route".
Les défaillances critiques font justement l'objet d'une des inquiétudes des usagers. Certains pensent qu'à partir de la semaine prochaine, si un contrôleur en repère une, le conducteur aura 24 heures pour faire la réparation, sous peine de ne plus avoir le droit de rouler. "C'est faux car le contrôleur n'a pas le droit d'immobiliser le véhicule, ni de garder la carte grise de l'usager, rassure Bernard Bourrier. Par contre si on constate une situation critique, le véhicule sera en défaut de contrôle technique a partir du lendemain". D'après l'expert, seulement 2 à 3% des voitures seront recalées à cause des défaillances critiques.
Qui dit plus de temps passé à inspecter les véhicules, dit augmentation des tarifs. "Comme le contrôleur pourra voir moins de véhicules dans la journée mais que les charges seront identiques, on est obligé d'augmenter le prix unitaire", explique Bernard Bourrier. Aucun prix fixe ne sera établi puisqu'il variera en fonction des garages.
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