Jacques Chirac a un sosie. Non pas en chair et en os, mais en bois. En effet, le masque du démon japonais Ôbeshimi, daté de la fin du XVIIIe siècle, ressemble énormément à l'ancien chef de l'État. Ce qui aurait pu rester une boutade sur Internet, prend une tournure plus officielle, puisque le musée du Quai Branly, créé à l'initiative de Jacques Chirac en 2006, va exposer ce masque à partir du 21 juin prochain, dans le cadre d'une exposition consacrée à l'ancien chef de l'État. Du 21 juin au 9 octobre 2016, le musée, consacré aux arts premiers, proposera l'exposition "Jacques Chirac ou le dialogue des cultures".
Un hommage à un homme passionné d'arts asiatiques, notamment japonais. Plus de 150 œuvres seront présentées pour mettre à l'honneur le "cheminement intellectuel de l'ancien président, amoureux des cultures asiatiques et en particulier du Japon", précisent Culturebox. Le musée qui fêtera le 20 juin prochain ses 10 ans, devrait, pour l'occasion, être rebaptisé Musée du quai Branly-Jacques-Chirac.
En 2015, le masque nippon avait créé le buzz sur Internet, après la découverte de sa ressemblance avec Jacques Chirac. De nombreux internautes avaient souligné que la forme du visage, le large sourire, et le nez semblaient être le portrait craché de l'ancien président. Les employés du musée Georges-Labit, qui l’abrite à Toulouse, l’ont même comparée à la marionnette Chirac des Guignols de Canal+.
Daté de la fin du XVIIIe siècle, ce masque est utilisé dans le théâtre nô, art traditionnel japonais, et représente Ôbeshimi, un démon de la mythologie nippone. “Il s’agit d’un type de démon parmi les plus maléfiques, qui se targue de pouvoir menacer le genre humain,” expliquait Francis Saint-Genez, conservateur du musée George-Labit, l’an dernier à France TV Info.
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