Le journal de 8h : nouvelles tensions entre migrants et forces de l'ordre à Calais

REPLAY - Une centaine de migrants sont sortis du camp avant d'être dispersés au gaz lacrymogène par les forces de l'ordre.

Un micro RTL

Crédit : RTL

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Le tribunal administratif de Lille doit se prononcer sur l’évacuation de la moitié sud de la « Jungle de Calais » le 25 ou le 26 février. Dans la ville, la tension ne retombe pas entre migrants et forces de l’ordre. Vers 21h le 24 février, plus centaines de migrants sont sortis en masse de la Jungle, direction le centre-ville de Calais. Rapidement, ils sont stoppés par la police qui fait usage de grenades lacrymogènes près de l’hôtel de ville pour les disperser.

Peu avant 22h, les migrants sont retournés dans le camp. Les forces de l’ordre les soupçonnent d’avoir voulu rejoindre le terminal du tunnel sous la Manche. Quelques rétroviseurs ont été brisés mais aucun incident majeur n’est à déplorer, d’ailleurs, les policiers n’ont procédé à aucune interpellation.

À écouter également dans ce journal

- Les agriculteurs et les forces de l’ordre se sont violemment affrontés à Laval, le 24 au soir. Les manifestants voulaient accrocher une banderole sur les grilles de la préfecture de la Mayenne. Pour les en empêcher, les policiers ont usé de gaz lacrymogènes. Un agriculteur a été interpellé.

- Une journée d’action contre le projet El Khomri est prévue pour le 31 mars à l’appel de la CGT.

- La baisse du chômage intrigue même jusqu’au ministère du Travail qui dit prendre ces chiffres avec des pincettes car ce chiffre de 28.000 demandeurs d'emploi en moins correspond également à une augmentation considérable des cas de radiation.

- Martine Aubry va-t-elle être candidate à une éventuelle primaire à gauche ? "Ce n'est pas mon projet", a-t-elle répondu sur RTL.

- Le Haut Conseil de la Santé publique recommande d'étendre l'interdiction de la cigarette électronique aux cafés et aux restaurants. Il avait été saisi par le gouvernement sur ses dangers et ses atouts, en octobre.

- Le fisc français réclame 1,6 milliard d'euros d'arriérés à Google. En France, Google emploie 700 personnes. Elle y a réalisé un bénéfice de 12,2 millions d’euros en 2014.

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