La tension est redescendue sur le site du barrage controversé de Sivens, dans le Tarn. Plus tôt dans la journée, Bernard Cazeneuve avait demandé au préfet d'interdire les manifestations prévues ce vendredi, dans un soucis d'éviter les éventuels affrontements entre les agriculteurs et les zadistes. Manuel Valls a soutenu cette initiative de son ministre de l'Intérieur, et a demandé l'évacuation des lieux.
Ce soir, le dispositif de
la gendarmerie et de la police est toujours aussi étanche. De plus,
les agriculteurs sont devenus raisonnables, à l'image du discours
d'apaisement prononcé par un responsable de la Fédération
départementale des syndicats d'exploitants agricoles du Tarn
(FDSEA). "Après avoir mangé, que tout le monde aille se coucher pour le bien de tous et la
sécurité des personnes", a-t-il demandé.
Par pitié pour demain, si on pouvait n'être que de simples gens qui sont déterminés à revendiquer leur position, ce serait bien. Des supermans, je n'en ai pas besoin.
Un responsable de la FDSEA du Tarn
Le Conseil général devrait se prononcer demain sur la décision à prendre concernant le projet.
La cour d'assises de l'Ain a condamné ce jeudi à 23 ans de réclusion criminelle Audrey Chabot, une mère de 34 ans qui a noyé ses deux nouveau-nés avant de les placer au congélateur, en 2013. La cour a également ordonné cinq ans de suivi socio-judiciaire avec injonction de soins, effective dans l'immédiat.
Le 24 mars 2013, le petit ami de cette serveuse de restaurant découvrait un petit corps dans le congélateur du modeste appartement où elle vit, à Ambérieu (Ain). Il a alerté les gendarmes, qui ont retrouvé sur place un deuxième corps congelé. Il s'agissait de deux petits garçons, nés viables, qu'Audrey Chabot avouait avoir noyés dans le bac à douche.
L'accusée était jugée ce jeudi en récidive après avoir été condamnée pour un premier infanticide commis en 2002, et qui lui avait valu une réclusion de 15 ans en 2005. Elle avait cependant été libérée à mi-peine en décembre 2010, les psychiatres estimant qu'elle "ne présentait pas de risques de récidive".
Les jurés n'ont donc pas été émus par le vibrant plaidoyer de son avocat Me Jean-François Canis, qui a plaidé un comportement pathologique, plus que criminel. Selon lui, un double meurtre d'enfant, certes terrifiant, peut être provoqué par le désespoir, l'absence de repère, et la détresse morale d'une jeune femme malade.
- Jugée pour avoir tué sa mère
atteinte de la maladie d'Alzheimer, Bernadette Colin risque la
réclusion à perpétuité, mais elle assume totalement ses actes.
Mue par la volonté d'abréger les souffrances de sa mère, elle
a commencé par lui administrer un cocktail de médicaments, puis a
tenté de l'étrangler, avant de la poignarder.
- Un panneau de signalisation pour la
sensibilisation à la sécurité routière crée la polémique en
Bourgogne. Un message délivré avec un second degrés choquant y est
inscrit : "Il reste encore des enfants à écraser. Vous pouvez
accélérer".
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