Le journal de 20h : L'État n'évacuera pas brutalement la "Jungle" de Calais

L'arrêté d'expulsion des migrants établis dans la zone sud de la "jungle" de Calais a été validé jeudi 25 février par le tribunal administratif de Lille. Les services de l'État vont donc pouvoir commencer à faire évacuer cette partie du camp sauvage qui regroupe 800 à 3.450 migrants, selon les chiffres des autorités ou des associations.

Ces dernières craignent justement que le démantèlement de la zone sud se fasse au détriment des migrants qui s'y sont réfugiés. Pour elle, ce déplacement de population en plein hiver présente des risques. Mais "il n'a jamais été question d'évacuation brutale", assure le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve. De son côté, la maire de Calais, Natacha Bouchart s'est dite soulagée, quoique vigilante, au micro de RTL : "Ce que nous voulons, c'est qu'on puisse regarder la partie humanitaire et qu'on arrête de renvoyer Calais à l'image de ce bidonville qui n'aurait jamais dû voir le jour".

À écouter également dans ce journal.

- Alors que des centaines d'éleveurs manifestaient dans les rues de Caen, le Premier ministre Manuel Valls recevait le commissaire européen chargé de l'agriculture, ce jeudi 25 février. Il veut rassurer la profession et convaincre l'Union de l'ampleur de la crise en France.

- Plus de 550.000 signatures ont été recueillies par la pétition en ligne lancée contre le projet de réforme du droit du Travail porté par la ministre Myriam El Khomri. Des députés Républicains se sont dits prêts à signer le texte s'il reste inchangé.

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