Le journal de 19h : Luz ne dessinera plus Mahomet dans Charlie Hebdo

Près de quatre mois après les attaques terroristes du 7 janvier, Luz, le dessinateur vedette de l'hebdomadaire satirique Charlie Hebdo a annoncé qu'il ne dessinera plus le personnage de Mahomet. "Il ne m'intéresse plus. Je m'en suis lassé, tout comme celui de Sarkozy", a confié le caricaturiste lors d'un entretien aux Inrocks, à l'occasion de la sortie de sa bande dessinée intitulée Catharsis.

Luz est également revenu sur la Une particulièrement controversée du "numéro des survivants". Il affirme avoir griffonné la caricature "à la dernière minute" et se défend d'avoir souhaité une quelconque vengeance. "Dessiner Mahomet n'avait rien à voir avec la revanche", explique-t-il, "la Une devait avoir un lien direct avec la raison de ce drame".

Interrogé sur une déclaration de Philippe Val, l'ancien patron de Charlie Hebdo, qui avait estimé peu après l'attentat que les terroristes avaient gagné, il rétorque : "j'ai sauté au plafond en entendant ça". Et d'ajouter : "Il n'est plus lui-même ce garçon et il ne parle qu'en son nom. Il n'est plus Charlie."

Emploi : Vallourec va supprimer 2.000 postes dans le monde

Le groupe Vallourec a annoncé qu'il va procéder à la suppression de 2.000 postes dans le monde. La France sera le pays le plus touché par ce plan de relance. Environ 600 employés seront remerciés dans l'Hexagone.

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Cette annonce fait suite aux mauvais résultats du groupe au premier trimestre. Le leader mondial de la fabrication de tubes en acier sans soudure a en effet publié mardi dernier une perte de 76 millions d'euros lors des trois premiers mois de 2015.

Par ailleurs, le groupe Vallourec souhaite également trouver un repreneur pour son aciérie de Saint-Saulve (Nord). Cette usine emploie actuellement 1.300 salariés.

À écouter également dans ce journal

- Face à la menace terroriste, la France va augmenter de près de quatre milliards d’euros le budget de la Défense, de 2016 à 2019, et 7.000 militaires seront affectés en permanence à la sécurité nationale.
- Un rapport des Nations unies accuse des troupes internationales, et particulièrement des soldats français, d'avoir commis des viols sur des enfants en Centrafrique, entre décembre 2013 et juin 2014.