Le journal de 18h : "Les Guignols de l'Info" sont sauvés

Après deux jours de rumeurs, Vincent Bolloré a mis fin à la polémique. Les Guignols de l'Info seront bel et bien de retour à la rentrée prochaine a assuré le propriétaire de Canal + ce vendredi 3 juillet, affirmant qu'il ne comptait pas supprimer cette émission "patrimoine" de la chaîne cryptée.

"Il est hors de question se priver de cet atout qui est la propriété du groupe" a déclaré à l'AFP le président du conseil de surveillance de Vivendi, maison-mère de Canal+, après une réunion du comité d'entreprise. L'émission satirique pourrait néanmoins ne pas revenir sous sa forme quotidienne ou bien dans une version plus courte. Actuellement retransmise du lundi au vendredi, pour une tranche de huit minutes, elle pourrait se contenter d'un créneau le week-end ou d'un autre horaire.

À écouter également dans ce journal

-Uber a annoncé qu'elle suspendait en France son service controversé UberPOP, qui a valu à deux de ses dirigeants un renvoi en correctionnelle dans la foulée d'un mouvement de colère des taxis.
-La cour de Cassation a validé l'inscription à l'état français de deux enfants nés par GPA à l'étranger. Une décision dont Manuel Valls a "pris acte", tout en rappelant que "le recours à la GPA demeure un interdit absolu en France".
-Les agriculteurs haussent le ton face à l'absence de remontée des prix de leur production. "Les éleveurs sont à bout et n'ont plus rien à perdre" a prévenu le président de la FNSEA Xavier Beulin qui affirme que si rien n'est des mouvements incontrôlables auront lieu.
-Les lycéens des voies générale et technologique ayant échoué au baccalauréat auront le droit de conserver les notes des épreuves écrites supérieures ou égales à 10 sur 20, dans la limite des cinq sessions suivantes.
-Canicule : 51 départements restent en vigilance orange dans l'est et les régions centrales.
-Circulation : pas de catastrophes ce soir, même si on note des bouchons en région parisienne, et autour des grandes villes.
-Jean-Marie Le Pen prêt "à faire la guerre". Au lendemain de l'annulation de sa suspension, l'ancien patron du FN, qui a retrouvé pour un temps son statut de président d'honneur, est revenu ce vendredi matin à son bureau

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