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Le journal de 12h30 : Inquiétudes après le Brexit
REPLAY - Le Royaume-Uni a choisi de sortir de l'Union européenne ce vendredi 24 juin provoquant beaucoup de craintes pour le futur.
Un micro RTL
Crédit : RTL
L'Europe n'est plus la même ce vendredi 24 juin. Après 43 ans d'un mariage de raison, la Grande-Bretagne a décidé de quitter l'Union européenne. Les Anglais se sont prononcés à 51,9 % en faveur du Brexit. C'est une première historique, probablement l’événement le plus important depuis la chute du mur de Berlin au niveau européen. Cela ouvre une ère d'incertitudes sans précédent. Le Royaume-Uni apparaît plus désuni que jamais entre les régions s'estimant lésées par l'Union européenne (Angleterre, Pays de Galle) et celles qui ont voté pour le maintien dans l'Union européenne comme l'Écosse ou Londres. Les conséquences vont être multiples.
- La plus immédiate est financière, aucune valeur du CAC 40 n'est dans le vert ce vendredi. Pour les marchés financiers, c'est la panique, -7% à Paris, jusqu'à -30% sur certaines valeurs bancaires à Londres, la livre sterling est à son plus bas niveau depuis 30 ans. Les investisseurs sont inquiets.
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- Les conséquences vont aussi être politiques. Pour toute la scène politique anglaise, ce résultat est un séisme. Le Premier ministre David Cameron va démissionner à l'automne ce qui va déclencher une crise politique jusqu'à ce qu'un nouveau Premier ministre prenne sa place. Ce qui implique des primaires internes au parti conservateur, Boris Johnson l'ancien maire de Londres apparaît comme le favori. Le parti travailliste lui aussi pourrait avoir du mal à s'en remettre.
- Toute l'Europe s'interroge sur son avenir. François Hollande a appelé à un sursaut devant "l'histoire qui frappe à notre porte." L'extrême droite française s'est réjouie du résultat, Marine Le Pen a demandé que le même référendum soit organisé en France.
- Les
Anglais qui vivent sur le continent eux aussi sont inquiets, leurs
préoccupations sont concrètes et concernent les frais de santé ou le montant de
leur retraite. C'est le cas par exemple pour les britanniques installés dans le sud de la France.
