Anchois, sardines, chinchard ou encore maquereaux sont au menu de cette campagne qui allie à la fois des scientifiques et des pêcheurs. Elle a pour but de recenser non seulement la population de chaque espèces mais aussi de connaître la taille et l'âge des poissons. Ces informations sont importantes pour déterminer par la suite les conditions d'une pêche durable. Si une population diminue, si elle manque de jeunes éléments, des quotas peuvent être mis en place. C'est ce qui s'est passé pour l'anchois et la situation s'est améliorée et c'est ce qui pourrait bientôt arriver à la sardine.
Pour évaluer cette population, les chercheurs de l'Ifremer utilisent des sonars. Ils envoient des ultras sons dans l'eau, ce qui permet de localiser les bans de poissons et en regardant leur forme, de déterminer les espèces. Mais pour affiner ces informations, les scientifiques ont quand même besoin de voir et pour cela ils procèdent à une centaine de captures au chalut, réalisées en partie par les pêcheurs. Ils étudient alors les otolithes des poissons, des petites concrétions minérales situées dans leur cerveau et qui permettent de déterminer leur âge.
Cette pêche scientifique nécessite de prélever par exemple entre 10 et 20 tonnes d'anchois. Ca peut sembler beaucoup mais c'est ce qu'un bateau professionnel peut pêcher en 5 minutes.
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