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Lactalis : pourquoi la Nouvelle-Zélande est le cauchemar des producteurs de lait français

ÉDITO - La crise du lait, qui pénalise nos éleveurs à cause de la chute des prix, a son origine aux antipodes.

Des bouteilles de lait (illustration)

Crédit : AFP / Archives, Philippe Huguen

Lactalis : pourquoi la Nouvelle-Zélande est le cauchemar des producteurs de lait français

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Lactalis : pourquoi la Nouvelle-Zélande est le cauchemar des producteurs de lait français

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François Lenglet & Loïc Farge

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C'est en Nouvelle-Zélande que s'est constituée la laiterie du monde. Ce pays est à l'origine de 27% des produits laitiers vendus sur le marché international. Il est le premier exportateur mondial de lait en poudre, de beurre et de fromage, devant l'Europe. La Nouvelle-Zélande collecte 22 milliards de litres de lait par an. Elle possède 6,5 millions de vaches (il y en a plus que d'habitants).

La plus grosse partie de la production locale est le fait d'une seule entreprise, Fonterra. Cette coopérative regroupe 10.000 éleveurs et réalise à elle seule le quart des exportations totales du pays. La dépendance de l'économie néo-zélandaise à l'égard de "l'or blanc" est telle que, lorsque le secteur souffre, la monnaie du pays est dévaluée.

Comme elle est le plus gros acteur mondial, la Nouvelle-Zélande - et plus précisément Fonterra - fait les prix mondiaux. Ceux-ci pèsent sur les cours européens, puisque l'Europe a démantelé tout récemment son système propre de fixation de la production et des prix. Les laiteries normandes ou bretonnes dépendent donc en partie de ce qu'il se passe à 19.000 kilomètres de chez nous.

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