Vendredi 26 août, une deuxième session de négociations avait été organisée entre les producteurs de lait et le groupe Lactalis après l'échec de la première jeudi 25 août. Débutée vendredi soir vers 18h, elle s'est achevée peu avant 23h sur un nouvel échec. Mais contre toute attente, la FDSEA Mayenne a alors appelé à la levée du blocus. "La manifestation est terminée. On n'avait pas d'intérêt à rester jusqu'à lundi. Vous obliger à tenir, ça servait à rien", a déclaré dans la nuit, devant quelque 200 agriculteurs, Philippe Jéhan, président de la FDSEA de Mayenne.
Un choix qui est justifié par la décision vendredi du tribunal d'une obligation pour les manifestants de libérer au moins un des accès du site industriel sous peine d'une astreinte financière. Mais Christiane Lambert, la première vice-présidente de la FNSE a bien précisé : "On ne va pas capituler, on ne lâchera pas."
Le blocus des éleveurs durait depuis lundi 22 août devant le siège du géant Lactalis à Laval. Ils réclament une revalorisation du prix du lait. Pour les producteurs, les coûts de production sont au minimum au-delà de 300 euros la tonne de lait, c'est donc ce prix qu'il faut atteindre pour qu'ils puissent ne pas travailler à perte et creuser le déficit de leurs exploitations.
Vendredi matin, le géant laitier avait proposé une hausse à environ 271 euros la tonne, le prix actuel qu'il paye étant d'environ 257 euros. Les agriculteurs demandaient eux au moins 282 euros la tonne. Aucune date n'a été évoquée par les négociateurs représentant les producteurs pour une éventuelle reprise des discussions avec Lactalis.
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