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"La viticulture se meurt" : à Narbonne, les professionnels du secteur ont exprimé leur colère
À l'appel des syndicats, au moins 4.000 viticulteurs ont marché dans les rues de Narbonne ce samedi 25 novembre. Les professionnels réclament l'aide de l'État face à la crise.
Les viticulteurs dans les rues de Narbonne le samedi 25 novembre
Crédit : Matthieu RONDEL / AFP
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Un seul mot d'ordre : Sauvez nos vignes. Les viticulteurs sont pris à la gorge. Et ils ont fait entendre leur colère lors d'une manifestation, organisée ce samedi 25 novembre, du côté de Narbonne. "La viticulture se meurt. Paris doit répondre", a clamé l'un des leaders du cortège.
Des professionnels du secteur sont venus de tout le sud de la France. Ils ont répondu à l'appel de Frédéric Rouanet, président du syndicat des vignerons de l'Aude. Il dénonce une "accumulation" de facteurs qui ont contribué à cette crise : la taxe Trump, le Covid ou encore la guerre en Ukraine.
Le responsable des vignerons du Lot demande l'augmentation du prix de vin. Selon lui, les charges "ont explosé à hauteur de 40%" ces dernières années. Les professionnels du secteur réclament aussi, pour an, le report du paiement des emprunts et un nouveau plan d'arrachage des vignes.
L'objectif ? Réussir à sauver des exploitations, durement touchées par la sécheresse au cours de l'été. "Les vignes ne poussent pas. Il faut qu'on taille aux minimas", explique Christian. Selon lui, ces minimas ne donnent pas de raisins. "Pas de raisins, donc pas de revenus. On nous laisse mourir", pointe-t-il au micro de RTL. En trente ans, la production de vins occitans a été divisée par trois.