"La situation est grave, même dramatique" : sur RTL, le maire de Chenôve dénonce la violence du narcotrafic dans sa ville

"Les habitants de ma commune ont peur". Thierry Falconnet, maire de Chenôve (Côte-d'Or), près de Dijon, a annulé plusieurs événements, organisés pourtant chaque année au sein de sa ville. Un rassemblement républicain pour vivre en paix est prévu devant l'hôtel de ville ce samedi 20 septembre à Chenôve. "La situation est grave, même dramatique", a expliqué l'édile au micro de RTL. 

Des exécutions en pleine rue et des fusillades ont lieu à Chenôve, selon Thierry Falconnet. Les habitants "craignent une balle perdue et tout cela vient en complète contradiction avec la notion de paix civile que l'État doit préserver dans nos communes", a-t-il également souligné sur RTL. L'édile a notamment évoqué le meurtre d'une personne, une demi-heure après l'inauguration d'un parc, 200 mètres plus loin, en mai dernier.

Le maire de Chenôve a évoqué les raisons de cette violence. "Ce sont des règlements de comptes sur fond de narcotrafic, avec des personnes qui ont des contrats sur la tête. (...) Vous avez des mises à prix sur certains individus. On élimine la concurrence dans le cadre du narcotrafic de manière très brutale et très violente", a affirmé Thierry Falconnet.

Après avoir entrepris une démarche, il a été reçu, avec la maire de Dijon, par le directeur de cabinet du ministre de l'Intérieur. Une CRS va être "affectée à Dijon et à son territoire, et donc à la ville de Chenôve. Les moyens d'enquête vont être renforcés", a déclaré Thierry Falconnet.

À lire aussi

grève

Marseille : une enquête ouverte après la diffusion d’images montrant une manifestante violentée par la police