Interrogé dimanche 19 juin sur France 3 au sujet de François Hollande qui devra repasser par une primaire à gauche s'il veut se représenter en 2017, Bruno Le Maire a expliqué : "Non moi je n'y suis pas favorable. D'ailleurs dans toutes les autres démocraties ce n'est pas le cas, je pense que le président sortant est le candidat légitime". C'est plutôt faux. Aux États-Unis notamment, dans les statuts des partis démocrate et républicain, il est précisé que le président sortant "doit passer par une primaire" s'il veut à nouveau se présenter.
En 1976, par exemple, le sortant Gerald Ford avait frôlé l'élimination à la primaire républicaine face à Ronald Reagan. En 1980, côté démocrate, le sortant Jimmy Carter avait eu beaucoup de mal à battre Ted Kennedy à la primaire. Dans un passé plus récent, le président désireux de se représenter n'a jamais eu affaire à un poids-lourd de son parti. Mais tous (Bill Clinton, George W. Bush ou Barack Obama) ont dû passer par une primaire. En 2012, Barack Obama avait face à lui huit candidats. Des inconnus, certes : il n'a même pas eu besoin de faire campagne. Mais sa candidature a été soumise au vote.
En Europe, ce concept de primaire est plus récent et moins ancré. Mais en Italie, le Parti démocrate rend cet exercice systématique. Si le président du Conseil Matteo Renzi souhaite briguer un nouveau mandat en 2018, il devra, comme François Hollande, repasser par la primaire de son parti.
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