"La politique à l'ancienne n'est pas morte", assure Nicolas Domenach

Les prétendants à la présidentielle n'ont pas hésité à s’afficher au dernier Salon de la coiffure. "Tel Alain Juppé, notre pin déplumé des Landes, qui n’y allait pas pour une permanente, mais pour soigner ces relais sociaux", note Nicolas Domenach. Il y a 90.000 coiffeurs en France. "Nos candidats ont fait le calcul : il passe dans ces salons plus de 1,5 million de personnes chaque jour", analyse-t-il.

Les candidats croient beaucoup à l'efficacité de ces relais, tout comme le journaliste. Selon lui, la politique à l’ancienne n’est pas morte et "vivra plus que jamais demain". Ainsi, "certains conseillers de l’Elysée ont ainsi préparé des notes à François Hollande pour lui dire : 'Attention, le numérique ne remplace pas la méthode corrézienne. Les like sur Facebook ne suffisent pas. Quand tu seras candidat, il faudra multiplier les meetings, les bisous aux dames et les poignées de main aux messieurs'", raconte Nicolas Domenach.