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La mixité sociale existe-t-elle toujours au collège ?

REPLAY - Découvrez les sujets qui seront abordés dans l'émission "Les auditeurs ont la parole".

Une classe de collège (Illustration)
Une classe de collège (Illustration)
Crédit : PHILIPPE HUGUEN / AFP
les auditeurs ont la parole
00:26:02

La mixité sociale existe-t-elle toujours au collège ?

La ségrégation sociale dans le système éducatif secondaire (collèges et lycées) est "importante" en France, indique une étude, bien que l'objectif de mixité sociale, bénéfique pour tous les élèves, soit inscrit dans la loi sur l'école de 2013. 
   
La ségrégation sociale mesure le degré de mixité des élèves en fonction de leur origine sociale. Son évaluation s'appuie sur les déclarations des familles lors de l'entrée de l'enfant au collège.
   
L'étude réalisée par deux chercheurs de l'Ecole d'économie de Paris, Son Thierry Ly et Arnaud Riegert, pour le compte du Conseil national d'évaluation du système scolaire (CNESCO), a quantifié ces ségrégations en se basant sur des données administratives collectées sur six ans par les académies, pour les établissements publics et privés. 
   
L'importance de la ségrégation sociale s'explique "en grande partie" par la ségrégation résidentielle (quartiers où les familles habitent), au collège comme au lycée, note l'étude, dont les conclusions définitives seront publiées à l'automne. 
   

La mixité sociale existe-t-elle toujours au collège ? 


Invités du débat de RTL MIDI : Philippe Tournier, secrétaire général du premier syndicat des chefs d'établissements scolaires et Françoise Cartron, sénatrice socialiste de Gironde.

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Hausse de la mortalité routière : faut-il plus serrer la vis ?


Un "relâchement" des usagers de la route et les chiffres de la mortalité routière s'en ressentent : il y a eu 3,5% de tués en plus 2014 par rapport à 2013, première hausse depuis douze ans,  selon les chiffres définitifs de la Sécurité routière. 
   
3.384 personnes ont perdu la vie sur les routes en 2014, soit 116 de plus que l'année précédente, et 35.000 autres ont été gravement blessées, a-t-on appris lors d'une conférence de presse du délégué interministériel à la Sécurité routière. Les accidents corporels ont aussi augmenté de 2,4%. 

Manuelle Salathé, secrétaire générale de l'Observatoire national interministériel à la Sécurité routière (ONISR), dénonce "une attitude générale  de relâchement vis-à-vis des règles sur les routes, qu'il s'agisse de la vitesse, de la consommation d'alcool et de stupéfiants, du port de la ceinture ou encore des règles de priorité". 

L'observatoire a constaté en 2014 une augmentation des vitesses moyennes des automobilistes sur tous les réseaux hors agglomération et une hausse de 1,1% des contraventions, surtout pour excès de vitesse. Les délits routiers augmentent également, de 13% pour la consommation d'alcool et de 44% pour celle  de stupéfiants. 

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Le burn-out va être reconnu comme maladie professionnelle

L'Assemblée nationale a inscrit dans le projet de loi sur le dialogue social que les maladies psychiques peuvent être reconnues comme maladies professionnelles, via des amendements des députés PS et du gouvernement, dans le cadre du débat sur le burn-out. 
   
Porté par l'ancien ministre Benoît Hamon et cosigné par tout le groupe socialiste, cet amendement, identique à celui du gouvernement, dispose que "les pathologies psychiques peuvent être reconnues comme maladies d'origine professionnelle" aux mêmes conditions que les autres affections. 

La prise en compte de ces pathologies se fera via le système complémentaire de reconnaissance des maladies professionnelles, l'inscription dans le tableau des maladies professionnelles n'étant pas adaptée à la spécificité et à la complexité de ces pathologies, selon l'exposé des motifs de l'amendement gouvernemental. 

Ces cas feront l'objet d'un traitement spécifique par les caisses primaires d'assurance maladie et les comités régionaux de reconnaissance des maladies professionnelles, selon des modalités qui seront précisées par décret. Pourrait notamment être envisagée la participation de praticiens spécialisés en psychiatrie à l'examen de ces dossiers. 

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