C'est annoncé. La Manif pour tous compte hisser à nouveau ses drapeaux roses et bleus pour battre le pavé à la rentrée et se faire entendre. Dans le viseur de l'organisation ? "Les nouvelles attaques contre la famille que l'on voit se profiler", se confie Ludovine de La Rochère, la présidente du mouvement, dans les colonnes du Figaro.
Elle détaille la longue liste des griefs contre le gouvernement : La PMA sans père, la GPA, "qui avance à petits pas", le changement d'identité sexuelle sur simple déclaration mais aussi le congé parental, les allocations, le quotient familial et le prélèvement à la source en vue de l'individualisation de l'impôt. Vaste programme un peu fourre-tout, de la bioéthique jusqu'à la fiscalité.
La date de la manifestation, fixée au 16 octobre, n'est certainement pas anodine non plus. La Manif pour tous essaie-t-elle de se placer sur l'échiquier politique en vue de peser sur l'élection présidentielle de 2017 ? L'avenir nous le dira... En 2015, le mouvement était déjà devenu un parti politique, mais, assurait-on, pour une simple question pratique. Une "technique" qui ne visait en aucun cas à "présenter des candidats et des listes", avait déclaré à l'époque Albéric Dumont, vice-président du parti.
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