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La fondation Assistance aux animaux et ses pratiques douteuses

REPLAY - Les biens immobiliers légués par des particuliers pour venir en aide aux animaux sont occupés par des enfants d’administrateurs de la fondation.

Adeline François
Adeline François
Crédit : Maxime Villalonga
La fondation assistance aux animaux et ses pratiques douteuses
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Adeline François

La Fondation Assistance aux Animaux, la FAA, créée en 1930 recueille les chats et les chiens victimes de mauvais traitements et soignent gratuitement les animaux dont les propriétaires sont dans le besoin. Chaque année cette fondation reçoit entre 10 et 16 millions d'euros de dons et de legs. Mais au vu de l'orage qui s'annonce cette manne financière risque bien de se tarir. Le journal Le Parisien Aujourd'hui en France révèle que la Cour des comptes et le fisc ont lancé des investigations approfondies sur cette fondation et le moins que l'on puisse dire c'est qu'ils ont levé des lièvres. 

D'abord sur les soins gratuits qui sont en fait quasi introuvables. "Toute notre communication est basée là dessus, avoue un ancien employé, mais en fait on demande de l'argent à des gens fauchés." Ce que confirment les propriétaires d'animaux rencontrés par le journal devant le siège de la fondation au centre de Paris. De quoi énerver le Conseil national de l'ordre des vétérinaires qui a lui aussi diligenté une enquête.

Autre pratique très douteuse, elle concerne le patrimoine immobilier énorme de la fondation. Elle possède 80 biens, la plupart à Paris et dans le sud de la France, des logements légués par des amis de bêtes qui, après leur décès, espèrent voir les animaux bien traités. Certains de ces logements sont aujourd'hui occupés par des enfants d’administrateurs de la fondation. "Il y a quelque chose d'indécent, et même de choquant, écrit Jean-Marie Montali, à voir une fondation qui vit de la générosité de ses donateurs, empêtrés dans ces pratiques." "Il y a un loup dans la fondation assistance aux animaux" titre le journal. 

L'amérique retient son souffle avant le super tuesday

Le super mardi des primaires pour la Maison-Blanche c'est mardi 1er mars. En attendant, le monde politico-médiatique américain continu de tourner, autour de celui qui est progressivement devenu l’improbable astre de la campagne, Donald Trump. Et c'est Le Monde sur son site internet qui revient lundi 29 février sur les dernières déclarations hallucinantes du milliardaire

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Sur CNN le voilà interrogé sur le récent soutien que lui a apporté un ancien dirigeant du Ku Klux Klan, David Duke, révisionniste assumé et défenseur de la supériorité de la race blanche. "Je ne connais pas ce groupe. Il faudrait que je me renseigne" dit Donald Trump. Pour le "renseigner", plusieurs médias ont rappelé que son père, Fred Trump, avait été arrêté en 1927 après avoir participé à une manifestation du Klu Klux Klan

Sur une autre chaîne, Donald Trump est interrogé sur un tweet, apparu sur son compte et qui cite Mussolini : "Il vaut mieux vivre un jour comme un lion que 100 ans comme un mouton." "C’est une très bonne citation, très intéressante,  qu’est-ce que ça change, que ce soit Mussolini ou quelqu’un d’autre ?". "Je veux être associé à des citations intéressantes." "Quelque chose a été prouvé, en ce dimanche, mais l’on ne sait pas trop quoi" conclut Le Monde.

La loi Travail continue de déchaîner les passions

"Le compteur tourne" comme l'écrit Paule Masson dans L'Humanité. Il s'affole même. La pétition contre la réforme El Khomri, déferle sur la Toile. Plus de 750.000 signatures recensées dimanche 28 février. Le Web est devenu une caisse de résonance de la colère suffisamment puissante pour peser sur le rapport de forces veut croire le journal. Libération en fait sa une "Loi Travail, une colère numérique" et parle aussi d'un succès que le gouvernement ne peut plus ignorer. 

Cette cyber démonstration de forces apparaît comme un thermomètre brûlant du rejet suscité à gauche par ce projet de réforme. Libération raconte aussi cette nouvelle passion française pour le Code du travail. Tout le monde redécouvre une législation ardue qui est pourtant au centre de notre vie sociale. Une appropriation du débat facilitée par internet, chacun peut y consulter le projet de loi et aller vérifier les arguments des uns et des autres, partout où c'est flou, partout où il peut donc y avoir un loup.

Que ce soit sur la remise en cause de la durée du travail quotidienne ou le nombre de jours accordés pour le décès d'un procheLe Figaro de son côté rapporte cette anecdote : la ministre du Travail dînait il y a quelques jours avec Roger-Gérard Schwartzenberg. Le président du groupe MRG à l'Assemblée a tenu à rappeler à Myriam El Khomri que c'est une figure historique des radicaux, Georges Clemenceau qui avait créé le ministère du Travail en 1906. L'objectif était alors, de défendre les salariés glisse Schwartzenberg à la ministre non sans arrière pensé. 

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