"La fin de vie, et si on en parlait ?" : la nouvelle campagne du gouvernement
INVITÉE RTL- Véronique Fournier, responsable du Centre national des soins palliatifs et de la fin de vie, s'exprime sur la nouvelle campagne du gouvernement pour faire connaître la loi sur la fin de vie.

"La fin de la vie, et si on en parlait ?" Le ministère de la Santé a lancé ce lundi 20 février une campagne d'information sur la fin de vie, pour mieux faire connaître les changements législatifs entrés en vigueur depuis un an et inciter les Français à faire connaître leurs volontés à leurs proches. Véronique Fournier, responsable du Centre national des soins palliatifs et de la fin de vie, estime que "deux changements législatifs sont importants et majeurs" dans la nouvelle loi Leonetti ."C'est suivre les directives anticipées plus contraignantes et l'ouverture d'un droit d'accès à la sédation profonde et continue jusqu'au décès à la demande du patient et dans certaines dispositions", explique-t-elle.
Le texte n'autorise, en revanche, ni l'euthanasie ni le suicide assisté. Pour cette responsable, la différence entre l'euthanasie est la sédation est majeure : "l'euthanasie est une injection létale qui tue en quelques minutes tandis que la sédation est la mise en route d'une perfusion qui endort", explique Véronique Fournier. Pour elle, "il y a des vraies raisons de militer pour l'euthanasie (...) c'est une position philosophique".
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