Comment gérer la toute fin de vie ? C'est la question à laquelle les jurés de la cour d'assise de Maine et Loire devront répondre. L'ancien médecin urgentiste de Bayonne, Nicolas Bonnemaison acquitté en première instance, est rejugé en appel à partir de ce lundi 12 octobre. Il avait injecté des produits létaux à sept patients âgés dont on avait arrêté les traitements. L'avocat général lors du premier procès avait expliqué que pour faire le bien, au regard de la loi, le médecin avait fait le mal.
La mort était au bout du chemin mais, selon le parquet, le docteur Bonnemaison a abrégé leur agonie, seul, sans prévenir ni ses collègues, ni les familles. C'est pourtant ce qu'exige aujourd'hui la loi Léonetti. "J'ai agi en médecin, jusqu'au bout", avait dit le médecin lors du premier procès. Ces injections venaient à soulager les douleurs pas à tuer. La plupart des famille l'ont compris ainsi, seuls trois proches se sont constitués partie civile.
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