Tous les ans les cigognes blanches remontent du Sud à partir
de février et repartent vers la fin de l'été. Pendant les quelques mois qu'elles
passent en Charente-Maritime, elles s'installent confortablement dans les nids,
qu'elles ont l'habitude de construire sur les lignes électriques. Mais cela n'est
pas sans poser de risques pour elles et pour l'alimentation en électricité.
Un nid de cigogne pèse autour de 400 kilos. Il est fait de
beaucoup d'herbe et de branches. Or une branche qui tombe sur un fil électrique
peut provoquer une coupure de courant et
un court-circuit peut mettre le feu au nid, sans compter les risques
d'électrocution.
Pour éviter cela on pourrait détruire les nids, mais la cigogne
blanche est une espèce protégée, et c'est interdit. La ligue de protection des
oiseaux, en collaboration avec RTE, sécurise donc les lignes à haute tension. Les
nids restent sur les pylônes, mais sont déplacés d'environ 2 mètres, sur des plateformes,
là où ils ne présentent pas de danger. Et des petites girouettes sont
installées pour dissuader les oiseaux de se réinstaller au mauvais endroit.
Le problème se pose aussi sur les lignes à moyenne tension. Dans
ce cas, le nid est carrément enlevé des pylônes et déposé juste à côté, en haut
d'un poteau. Car il ne faut pas perturber les habitudes des cigognes blanches.
Elles reviennent toujours dans le même nid : on dit d'ailleurs qu'une cigogne
est plus fidèle à son nid qu'à son partenaire.
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