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La chronique de Laurent Gerra du 2 février 2021
Ce mardi, Laurent Gerra a notamment imité Jean Castex, François Bayrou ou encore Jean Lassalle.
Laurent Gerra
Crédit : PADILLA Thomas et RUET Stephane / AGENCE 1827 / RTL
Alors que les Français s'attendaient à un nouveau confinement, le Premier ministre souhaite intervenir. "Mes chers compatriotes, comme vous le savez, grâce aux modélisations du président du conseil scientifique, le docteur Maboul, nous avons décidé en responsabilité de… de quoi déjà ? Je suis perdu, moi, avec ces confinements, ces déconfinements, ces reconfinements, ces re-déconfinements, ces re-re-reconfinements… On en est où exactement ?", s'interroge Jean Castex en s'emmêlant dans ses fiches avant de reprendre.
"Comme l'a souligné le ministre de la santé, nous devons surveiller l'épidémie dans l'épidémie. Car si le variant anglais se met à parler français dans l'épidémie de l'épidémie, cela pourrait créer une épidémie dans l'épidémie de l'épidémie et nous serions alors contraints de re-re-re-reconfiner les français", précise l'exécutif français.
Du côté du chef de l'État, Emmanuel Macron est en passe d'enterrer la proportionnelle. La réforme des élections était pourtant une promesse de campagne du président à laquelle tient dur comme fer son principal allié, François Bayrou. "Hop hop hop hop ! Ça va barder !", lance le centriste. "Emmanuel m’a trompé. (...) Je me sens comme une épouse manipulée… Pire ! Je me sens comme une femme battue. Avez-vous le numéro de téléphone de Muriel Robin ? C’est pour porter plainte", défend Bayrou.
Enfin, le Parlement a adopté la proposition de loi de Pierre-Morel-À-L'Huissier, député UDI de Lozère, visant à protéger le "patrimoine sensoriel des campagnes". Cette loi "va permettre de sauver des vies, juge Jean Lassalle, en tout cas de sauver celle du parigot tête-de-veau qui vient de s'installer à côté de chez moi et qui n'arrête pas de se plaindre". "Grâce à cette loi, il pourra garder la vie sauve, car je n'aurai pas besoin de répondre à ses jérémiades quotidiennes par un coup de fusil dans le cul", renchérit-il.
