"L'arrêt du tabac peut être un plaisir" selon le professeur Bertrand Dautzenberg

Le gouvernement et le monde médical se mobilisent pour tenter de faire réduire nettement la consommation de tabac. L'opération Moi(s) sans tabac met en oeuvre des campagnes publicitaires, des kits gratuits distribués en pharmacie et différentes initiatives menées sur tout le territoire. Le professeur Dautzenberg nous explique que l'arrêt du tabac doit d'abord passer par la suppression de l'envie de fumer. Il nous dit que si l'on fume notre première cigarette le matin au réveil, l'envie est irrépressible en raison d'une dépendance liée aux récepteurs nicotiniques.

Interrogé par Stéphane Carpentier, il nous dit que les travailleurs qui ont des horaires décalés et qui se lèvent notamment en pleine nuit sont beaucoup plus susceptibles d'être accros à la cigarette. L'important selon lui est vraiment de faire passer l'envie et de ne pas forcément subir les conséquences habituelles de l'arrêt du tabac, comme la prise de poids ou la mauvaise humeur.