L'État investit dans les bus à haut niveau de service
REPLAY - Le gouvernement a annoncé avoir investi 450 millions d'euros pour financer 99 projets de transports en commun plus propres et plus rapides, parmi lesquels des bus ultra modernes et toujours à l'heure.
Le gouvernement a annoncé jeudi 18 décembre avoir retenu 99 projets de transports collectifs publics et de "mobilité durable" qui se partageront 450 millions d'euros de subventions.
Les dossiers retenus au terme de ce troisième appel à projets du genre concernent notamment 54 services de bus.
Route dédiée
Ces autocars fonctionnent comme un tramway. Ils ont une route dédiée. Pas question qu'ils la partagent avec d'autres véhicules, même les taxis. Ils sont toujours prioritaires. Quand le bus s'approche d'un carrefour, un système optique le reconnait. Tous les feux pour voitures passent au rouge. Pour le bus, c'est toujours vert.
À l'intérieur, des écrans vous disent à la minute près à quelle heure vous allez arriver. Vous êtes à peu certains d'avoir une régularité et qu'un bus passe toutes les 5 ou 10 minutes.
Ces bus à haut niveau de service se développent en France, surtout dans les villes qui n'ont pas les moyens de construire des métros ou des tramways. Ces lignes coûtent deux à trois fois moins cher. Il n'y a pas besoin d'installer des rails.
Un transport en commun souple
Il y en a déjà à Metz et à Nantes. En tout, une trentaine de ville seront équipées l'an prochain. La ministre de l'Écologie, Ségolène Royal, vient d'annoncer que l'État allait aider à financer la construction de quarante lignes supplémentaires, près d'Annecy, à Besançon ou à Brive.
C'est un transport en commun souple. Les villes commencent par construire des petites portions, là où c'est le plus simple. Elles continuent quand elles ont de l'argent.
Ces bus modernes peuvent être électriques, comme à Lyon, ou rouler au gaz naturel. Ils sont aussi beaucoup plus écologiques que les vieux bus au diesel.
