En un an, pas plus de 10.000 e-constats ont été adressés aux assureurs. Cela ne pèse pas lourd par rapport aux 5 millions de constats en version papier. Quelque 300.000 conducteurs ont bien téléchargé l'application. Mais là aussi c'est en demi-teinte, comparé aux presque 40 millions d'automobilistes. En réalité, beaucoup se plaignent encore de défauts techniques, comme l'impossibilité de se connecter. Un comble pour un outil qui est censé nous faciliter la vie. En effet, cette application gratuite sur votre smartphone (disponible sur l'App Store ou sur Google Play) entend réduire votre stress après un accrochage. En quelques clics seulement, vous remplissez toutes les formalités, vous dessinez le croquis. Vous pouvez aussi envoyez des photos géolocalisées et enregistrer les coordonnées des témoins. Après signature, le tout est transmis à votre assureur, avec retour de mail qui fait accusé de réception.
L'e-constat vient de se doter de nouvelles fonctionnalités. Il est désormais possible de sauvegarder les données de trois véhicules. Trois, c'est aussi le nombre d'options proposées pour enregistrer ses données personnelles : soit en renseignant soi-même les champs requis, soit en utilisant une application développée par certains assureurs, ou encore en flashant le QR code qui peut figurer sur la carte verte.
Ces améliorations vont-elle donner un coup d'accélérateur à l'e-constat ? En tous cas, il va falloir du temps pour voir disparaître la version papier. Pour preuve aux Pays-Bas, où le système a été lancé il y a trois ans, seuls un peu plus de 5% des constats sont remplis via un smartphone.
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