Jours fériés : avez-vous le droit de faire rater l'école à vos enfants pour faire le pont ?

Des parents peuvent être tentés de faire louper l'école à leurs enfants au mois de mai, pour bénéficier d'un week-end de quatre. Or, cela est réglementé par l'Éducation nationale.

Des cartables accrochés dans un couloir d'école (photo d'illustration).

Crédit : Mychele Daniau - AFP

Pont du 1er mai : peut-on faire louper l'école à ses enfants ?

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Le mois de mai 2025 comprend pas moins de trois jours fériés, qui tombent à chaque fois un jeudi. Si vous posez les vendredis 2, 9 et 29, vous pourrez bénéficier de trois week-ends de quatre jours. Pour autant, il n'en est pas de même pour vos enfants.

En effet, comme indiqué dans l’arrêté du 7 décembre 2022 fixant le calendrier scolaire des années 2023-2024, 2024-2025 et 2025-2026, l'école est obligatoire pour les enfants et les professeurs le 2 mai (lendemain de la Fête du travail) et le 9 mai (lendemain de la capitulation des Allemands en 1945). Un seul est autorisé, celui de l’Ascension, avec le vendredi 30 et samedi 31.

Dès lors, que risquent les enfants en cas d'absence à l'école, ces lendemains de jours fériés ? Selon l'Éducation nationale, dès la première absence non justifié, l'enfant peut être convoqué par le conseiller principal d’éducation (CPE) de son établissement pour les collèges et lycées, et un appel au parents pour l'école primaire. En cas d'absence non justifiée ou pour un motif inexact, un avertissement est adressé par la direction académique "en vous rappelant les sanctions pénales que vous risquez".

Selon l’article L. 131-8 du Code de l’éducation, il existe des raisons qui peuvent justifier des absences : "Maladie de l'enfant, maladie transmissible ou contagieuse d'un membre de la famille, réunion solennelle de famille, empêchement résultant de la difficulté accidentelle des communications, absence temporaire des personnes responsables lorsque les enfants les suivent.

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