JO Paris 2024 : faudra-t-il renoncer à organiser le surf à Tahiti à cause de coraux détruits ?

Les Jeux olympiques 2024 accumulent les ennuis. Après la polémique sur le prix des transports ou encore les questions autour de la sécurité, voici les incertitudes concernant le site de l'épreuve de surf. Une site mythique, une vague de légende, celle de Teahupoo à Tahiti, où les travaux sont suspendus car des coraux ont été endommagés lors des essais techniques quelques jours plus tôt. Ces travaux visaient à rénover la tour des juges. 

Depuis, tout est à l'arrêt. La fédération internationale de surf s'en est félicitée ce mercredi. Le site de Teahupoo n'en a pas fini de faire des vagues, surtout si Paris 2024 continue d'affirmer, comme c'était le cas une semaine plus tôt par la voix de Tony Estanguet, qu'il n'y a pas de plan B. Concernant la tenue de l'épreuve, on n'est sûr de rien à ce stade, surtout maintenant que la fédération internationale, qui a validé le site et les aménagements nécessaires pour le hisser au standard olympique, se félicite de l'arrêt des travaux, se disant attristée et surprises des dégâts infligés aux coraux. 

Le président polynésien a demandé pardon aux habitants de la presqu'île tahitienne. Moetai Brotherson constate que les résistances à la tenue des épreuves olympiques se sont renforcées jusqu'aux États-Unis. Des militants écologiques se sont rassemblés à San Diego pour appeler à sauver Teahupoo.

Ce mercredi soir, les sites de Lacanau, en Gironde, et de la Torche, dans le Finistère, déclarent être disposés à recevoir l'évènement si la carte olympique devait être revue. Les maires de ces communes précisent qu'ils n'ont pas été sollicités. Pour rappel, Biarritz était dans l'équation au départ. Des solutions existent, encore faut-il accepter un désaveu. 

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