Jean-Paul Hellequin, président de l'association président de l'association Mor Glaz, est l'invité d'RTL midi ce lundi 31 janvier. S'il est confiant concernant les opérations de remorquage du Modern Espress qui se déroulent au large des côtes landaises, il dénonce le manque de moyen en France pour faire face à ce type de situations.
"Nous nous battons depuis septembre 2011", lance-t-il. Depuis 2011 et le retrait par l'Etat français du remorqueur qui sillonait le golfe de Gascogne. "Si ce bateau échoue, forcément, il y aura pollution", assène-t-il. Et selon lui, un temps précieux a été perdu, le temps que l'Abeille Bourbon se rende sur zone.
Aujourd'hui, il n'y a "qu'un seul remorqueur pour toute la façade atlantique", dénonce-t-il. Pour Jean-Paul Hellequin, il est impératif que la France se dote rapidement d'un remorqueur de "250 à 270 tonnes de traction, en attendant des remorqueurs de haute mer". Selon lui, "il en manque trois" actuellement.
Interrogé sur les performances de l'Abeille Bourbon, il répond : "au fil des années, elle devient de moins en moins performante. Les porte-containers sont des montagnes qu'il faut déplacer sur la mer". Sans oublier les hôtels flottant qui peuvent transporter jusqu'à 8 500 personnes. Pour Jean-Paul Hellequin, les moyens français ne sont plus adaptés à ces nouveaux modes de transports maritimes.
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