L'homme qui croque l'actualité tous les jours en une du Monde est revenu sur la naissance de sa vocation de caricaturiste de presse. "J'avais un copain qui s'appelait Mandel qui voulait que je lui dessine des monstres et je dessinais des monstres, depuis je dessine Sarkozy", s'amuse le dessinateur en se rappelant ses souvenirs au lycée Henri IV.
Plantu, ou Jean Plantureux de son véritable nom, se rappelle avoir eu une vocation assez ancienne pour devenir dessinateur. il s'est confié sur ces moments où il harcelait ses parents au milieu de la nuit pour leur faire part de ses désirs. Une tactique qui s’avérera payante, puisqu'à l'usure, ses parents ne parviendront pas à s'opposer au souhait de leur enfant. Au lycée, il appelait déjà Le Monde pendant ses pauses pour savoir si les dessins qu'il avait transmis au journal allaient être publiés.
Le dessinateur vedette est revenu sur la déchéance de nationalité et son cheminement personnel sur le sujet. "Quand j'ai entendu pour la première fois l'expression déchéance de la nationalité française dans la bouche de François Hollande, je vous le dit très franchement, je n'étais pas choqué", confie Plantu. Mais le dessinateur avoue avoir "évolué" dans sa réflexion depuis, notamment après avoir écouté Gilles Kepel.
"Les mecs qui vont se faire exploser n'en ont rien à cirer de savoir si ils vont être déchus de la nationalité française.", expose aujourd'hui le dessinateur. Dans sa dernière caricature pour L'Obs : deux jihadistes s'adressent leur vœux et l'un d'eux répond à l'autre qu'il souhaite n'importe quoi en 2016, "sauf la déchéance de nationalité".
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