IVG : Buzyn et Schiappa condamnent les propos polémiques du chef de file des gynécos
Le Dr Bertrand de Rochambeau justifie son choix de ne pas pratiquer d'IVG, qu'il considère comme "un homicide", par le refus de "retirer des vies".
"Nous ne devons laisser passer aucune attaque". Après les propos polémiques du président du Syndicat national des gynécologues (Syngof), Agnès Buzyn, la ministre de la Santé et Marlène Schiappa, secrétaire d'État à l'Égalité femmes-hommes, ripostent. Toutes deux "condamnent fermement" la sortie du Dr Bertrand de Rochambeau dans l'émission Quotidien sur TMC, diffusée mardi 11 septembre.
Dans la séquence, quand la journaliste de l'équipe de Yann Barthès lui objecte que l'IVG "n'est pas un homicide", le président du Syngof répond : "Si, madame". S'il explique au micro de RTL qu'il regrette la polémique créée par ses propos, il affirmait ne pas les retirer. "L'IVG est un droit trop souvent menacé pour lequel il convient de ne relâcher aucun effort", répondent Agnès Buzyn et Marlène Schiappa dans un communiqué commun.
"L'IVG doit être un droit réel, que chaque femme doit pouvoir exercer en toute liberté. Cela fait maintenant plus de 40 ans que ce droit leur est acquis. Rien ni personne ne doit l'entraver", ajoute la ministre de la Santé dans ce communiqué. Et Marlène Schiappa de conclure : "Nous ne devons laisser passer aucune attaque, d'où qu'elle vienne, contre le droit des femmes à accéder librement à l'avortement".
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