C'est un double débat qui anime les écoles et les grandes écoles, mêlant à la fois "islamo-gauchisme" et assassinat de Samuel Paty, notamment à la suite de l'épisode de l'Institut d'études politiques de Grenoble, où deux professeurs ont vu leurs noms placardés dans l'établissement par un syndicat d'étudiants les accusant d'être islamophobes.
"Ce que j'ai trouvé choquant, perturbant et inquiétant, c'est qu'en 2021, quelques mois après l'assassinat de Samuel Paty, on peut avoir deux universitaires qui se trouvent en danger parce qu'ils ont tenu des propos qui sont jugés contestables", explique sur RTL Dominique Reynié, professeur à Sciences Po, directeur général de la Fondapol.
Il estime préoccupant qu'un professeur ne puisse s'exprimer qu'à travers les médias, parce que l'université "n'est plus un lieu de débats". "L'université, par construction, sa raison d'être c'est le débat et la discussion", rappelle Dominique Reynié, qui se dit "préoccupé pour l'avenir de l'université".
Catherine Tricot, architecte-urbaniste et directrice de la revue Regards, juge quant à elle "déplorable" la situation à l'IEP de Grenoble. "C'est affligeant qu'on en soit arrivé là", tonne-t-elle. "On est arrivé à une situation de dégradation inadmissible", juge-t-elle. Elle rappelle que plusieurs alertes avaient été transmises à la direction de l'IEP depuis novembre 2020, qui ne serait pas intervenue. "Il y a vraiment un défaut de pilotage des institutions", conclut Catherine Tricot.
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