D'après un dernier bilan officiel établi le 28 janvier, 8.250 personnes auraient été signalées comme radicalisées sur l'ensemble du territoire français.
C'est l'information que révèle le journal Le Figaro dans son édition du 3 février. Le quotidien qui aurait eu accès au document a dressé la carte de cette radicalisation qui touche principalement la région parisienne, le Nord, le département du Rhône, les Alpes-Maritimes et la Haute-Garonne. Le bilan a pu être établir grâce aux repérages des services de l'État (police, gendarmerie et Éducation nationales) mais aussi grâce aux alertes des familles inquiétées par des comportements suspects comme le repli identitaire, l'apologie du terrorisme ou l'hostilité aux institutions. Depuis la mise en place d'une plateforme dédiée, les familles peuvent en effet informer les services de l'État mais aussi être accompagnées et soutenues.
Le constat est d'autant plus inquiétant que le nombre a plus que doublé depuis mars dernier, en passant de 4.015 cas signalés à 8.250. Dans ce nombre, la part des femmes (30%) et des mineurs (20%) serait en augmentation. Même si 4.848 sites Internet, comptes Twitter ou Facebook ont été bloqués, les outils numériques ne seraient pas le facteur principal de radicalisation. Le Figaro rapporte ainsi les propos d'un membre de l' l'Unité de coordination de la lutte antiterroriste qui assure : "Le déclencheur est dans 95% des cas lié à un contact humain". Pour limiter les risques, la justice a délivré 275 interdictions de sortie du territoire, ainsi que 78 interdictions administratives du territoire.
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