Ils avaient jusqu'à ce vendredi 27 septembre pour partir. Les habitants du Carrare, un immeuble situé à Échirolles, devenu un repère pour les dealers, ont été invités à quitter leur logement. Ils ont été pris en charge par les autorités.
"J'ai laissé les meubles, la télé, l'aspirateur, la table", a décrit une locataire de 65 ans au moment de son départ. "On ne peut pas tout récupérer, c'est impossible", a confié cette habitante au micro de RTL. Elle espérait être relogée dans la journée.
La maire d'Échirolles, Amandine Demore, a assuré que l'ensemble des locataires concernés ne passeraient pas la nuit dehors. "Ils auront une chambre d'hôtel mise à disposition dès cet après-midi jusqu'à mardi. La commune d'Échirolles prendra le relais pour la suite du relogement", a promis l'édile. Avant d'ajouter : "Il faut se dire une chose, c'est du mieux pour les habitants".
Selon la maire d'Échirolles, un "risque électrique avec un danger de mort permanent" menaçait les habitants de cet immeuble. Elle rappelle également la présence d'un "point de trafic de stupéfiants" au pied de l'édifice. "Aujourd'hui, nous mettons en sécurité l'ensemble des locataires de cet immeuble Carrare", a souligné Amandine Demore.
Les autorités, avec le préfet de l'Isère en tête, estiment qu'il ne s'agit pas d'une capitulation face aux dealers. Dès que les travaux seront effectués, les locataires pourraient revenir chez eux.
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