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Isabelle Prime : les libérations d'otages vont "beaucoup trop vite", selon la psychologue Mariane Kedia

INVITÉE RTL - Après la libération et l'arrivée en France d'Isabelle Prime, la psychologue regrette que les "recommandations psychologiques" ne soient pas suivies.

Isabelle Prime lors de son arrivée à l'aéroport de Villacoublay le 7 août 2015
Crédit : KENZO TRIBOUILLARD / AFP
Claire Gaveau
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La dernière otage française dans le monde a été libérée. Isabelle Prime, retenue au Yémen depuis février 2013, a été libérée jeudi 6 août et est arrivée en France le lendemain. Une arrivée à l'aéroport francilien de Villacoublay où elle a été accueillie par ses proches mais aussi par François Hollande et Laurent Fabius. Une procédure habituelle que dénonce pourtant Mariane Kedia, psychologue. "Ça va beaucoup trop vite. Je suis très étonnée à chaque fois, ils ne suivent absolument pas les recommandations psychologiques sur le sujet', déclare-t-elle. 

Ce délai n'est absolument pas respecté et d'emblée, on l'expose sur le tarmac

Mariane Kedia

Une procédure pourtant très importante alors que "le risque d'état post traumatique, avec flash-back et des cauchemars" existe. "Avant même de présenter la personne à sa famille, on fait des sas de décompressions un peu comme à l'armée. On leur laisse au moins 48 heures pour se remettre et faire la part de ce qu'il ont envie de dire", détaille-t-elle. Avant de répéter : "Ce délai n'est absolument pas respecté et d'emblée, on l'expose sur le tarmac".

L'entourage, un facteur déterminant

Au contraire, Mariane Kedia réclame une certaine prudence afin de préserver les ex-otages alors que chaque libération dépend en grande partie de conditions de détention et du niveau de violence. "Le meilleur moyen c'est d'être bien accompagné sur le plan psychologique et d'avoir le soutien de son entourage qui est un facteur déterminant de la rémission", analyse-t-elle. 

Généralement, ils vont vouloir aller dans des endroits moins dangereux

Mariane Kedia

Mais avec le temps et un bon accompagnement, rien n'empêche les ex-otages de reprendre le cours de leur vie. "Généralement, ils vont vouloir aller dans des endroits moins dangereux. Mais à moyen terme, cela n'empêche pas de retravailler une fois que tous les traumatismes sont dépassés", ajoute-t-elle même si "ça prend un petit peu de temps d'être opérationnel'. 

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