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INVITÉE RTL - "Les fleurs sont dangereuses" : une ex-fleuriste, dont la fille est morte d'un cancer, alerte sur les pesticides
"Le nombre de pesticides est astronomique"... Laura Marivain a perdu sa fille en raison d'une leucémie provoquée par les pesticides qui se trouvent dans les fleurs. Elle s'inquiète pour les fleuristes et les clients.
Un bouquet de roses rouges (illustration)
Crédit : ANDY LYONS / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP
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Laura Marivain est la maman d'Amy, décédée d'un cancer à l'âge de 11 ans en 2022. Elle a promis à sa fille de se battre afin que la justice reconnaisse que sa leucémie était bien liée aux pesticides auxquels elle a été exposée pendant sa grossesse. Elle était fleuriste quand elle a découvert, dès la naissance d'Amy, que quelque chose n'allait pas.
Le fonds d'indemnisation des victimes de pesticides lui a proposé 25.000 euros d'indemnisation. Somme qu'elle a jugée inacceptable. Mais son avocat affirme qu'il est impossible d'envisager une action contre un fabricant de pesticides. "Ça serait compliqué de chercher à identifier quelqu'un en particulier, une société en particulier, un pesticide en particulier. Parce que dans un bouquet, on peut se retrouver avec 43 substances différentes. Un fleuriste, dans sa journée, va toucher une multitude de fleurs différentes", explique-t-elle.
"Les fleurs sont dangereuses", avertit Laura Marivain. "Je pense qu'on pourrait les produire différemment, les cultiver différemment et qu'on pourrait aussi préserver la santé des gens qui les manipulent, que ce soit les fleuristes, mais aussi les grossistes, l'ensemble de la profession en fait". Selon elle, les risques du métier sont encore trop méconnus. "Je ne pense pas, à l'heure actuelle, que les fleuristes puissent imaginer qu'à pratiquer tous les jours, 6 jours sur 7, leur profession, qu'à la fin du mois, ils auront potentiellement un cancer. Non, je ne pense pas qu'ils l'imaginent du tout, en fait."
