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La police judiciaire est chargée de traiter les plaintes pour cyber harcèlement.
Crédit : PATRICK KOVARIK / POOL / AFP
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En 2025, la grossophobie est toujours extrêmement présente, en particulier sur les réseaux sociaux. Cette discrimination "anti-gros" a beaucoup fait réagir après la diffusion sur TikTok d'un micro-trottoir dans une salle de sport au cours duquel un homme en interroge d'autres sur le physique des femmes et la note qu'il leur attribue sur 10. Les gens interrogés considéraient les femmes pesant 70 kg comme "grosses".
"Depuis plusieurs années, il y a beaucoup de responsabilités individuelles qui sont mises sur le dos des personnes grosses", constate Édith Bernier, conférencière spécialisée dans la lutte contre la grossophobie, invitée sur RTL. "On sait que le poids est le résultat de choses beaucoup plus complexes, dont la génétique, dont les facteurs socio-économiques…", explique-t-elle.
Selon elle, le mouvement "body positive", qui promeut l'acceptation de son corps, n'a pas encore porté ses fruits. "Il y a encore beaucoup de chemin à faire", déplore-t-elle, avant d'appeler à lutter contre cette forme de discrimination. "j'encourage les gens à porter plainte, même si ce n'est pas des processus qui sont faciles. Mais ça vaut la peine puisque vous avez une protection qui existe dans ce sens-là".
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