Les lois françaises en matière d'immobilier ne sont pas du tout les mêmes à l'étranger. Avant de vous lancer dans la recherche d'un bien à l'étranger, prenez le temps de vous informer sur les lois et pratiques immobilières du pays ciblé. Jetez un œil au site "BuyMyHome", proposé par les notaires d'Europe, qui fournit des infos pratiques sur l'achat dans différents pays européens. Discutez-en aussi avec votre notaire qui saura vous orienter ou vous mettre en relation avec des professionnels locaux. Vous pouvez aussi consulter des agences immobilières françaises spécialisées dans l'achat à l'étranger.
Dans certains pays, il n'existe pas d'avant-contrat ni de délai de rétractation. En Angleterre, l'avocat s'occupe de l'acte de vente. En Suède, c'est même parfois l'agent immobilier qui s'en charge. Obtenir une preuve de propriété peut être très compliqué au Maroc ou en Thaïlande. Et attention, ce sont souvent des baux emphytéotiques, on n'achète pas vraiment l'appartement. Au Portugal, pour devenir propriétaire, il faut demander un numéro d'identification fiscale.
Lorsqu'on achète à l'étranger, le prix de vente peut sembler attractif. Mais attention au coût final. Un fossé peut naître entre le prix initial et final. En France, par exemple, les frais d'acquisition sont de 2 à 3% pour du neuf et 8% pour de l'ancien. En Espagne, plutôt 13%, 15% et 25% pour la Belgique. Si vous achetez en dehors de l'Union européenne, des frais supplémentaires peuvent s'ajouter. Financer un achat en France avec un crédit peut déjà être un défi. Mais à l'étranger, c'est encore plus complexe. Les banques vont vous demander des garanties solides et même une hypothèque sur un bien que vous possédez en France.
Vous pouvez aussi emprunter à l'étranger, vous devez avoir un apport bien plus important, généralement entre 40 et 50% de la valeur du bien, ouvrir un compte bancaire local et le déclarer au fisc français si votre résidence fiscale se trouve en France. Tous revenus provenant de l'étranger doivent être déclarés, sinon gare au redressement fiscal.
Dans de nombreux pays, l'assurance n'est pas obligatoire. Mais je vous recommande de protéger votre bien contre le vol, les catastrophes naturelles ou autres risques. Contactez votre assurance d'habitation pour l'étendre à votre résidence secondaire. Ils peuvent aussi vous orienter vers une assurance locale adaptée. Assurez-vous de bien lire les conditions spécifiques pour les résidences secondaires. Certains contrats ne couvrent pas les vols si votre logement est inoccupé pendant 30 à 90 jours. Et si votre absence est prolongée, vous pourrez payer des frais supplémentaires. Restez vigilant.
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