"Ils me regardent avec stupeur" : François Hollande se rappelle sur RTL de sa rencontre avec des survivants de l'attaque du Bataclan

Le 13 novembre 2015, François Hollande se trouve au Stade de France lorsque les premières explosions retentissent à l'extérieur, marquant le début d'une soirée d'horreur. Rapidement, le chef de l'État quitte la loge présidentielle pour se rendre au PC sécurité.
Moins de 10 minutes plus tard, des terroristes armés de fusils d'assaut tirent sur les clients installés dans les terrasses du Carillon et du Petit Cambodge. Ils poursuivent ensuite leur périple meurtrier À la bonne bière, au Casa nostra, à La Belle Équipe, l'un d'eux déclenche sa ceinture d'explosif au comptoir Voltaire. 

Aux alentours de 21h47, trois terroristes font irruption au Bataclan où se produisent Eagles of Death Metal. Ils feront 90 morts dans cette salle de spectacle. 

Lors de sa première allocution, le président utilisera une phrase qui marquera à jamais les Français: "C'est une horreur", dit-il en pleine attaque. Propulsé au rôle de "chef de guerre" par les circonstances, il se rend au Bataclan le soir même pour soutenir les équipes, vérifier l'efficacité du dispositif de sécurité et rencontrer les rescapés.

Je vois encore des victimes survivantes ou des blessés qui sortent de la salle

François Hollande

Dix ans plus tard, François Hollande n'a rien n'oublié de cette nuit infernale. "L'image, qui ne s'effacera jamais, c'est celle où je me rends sur le lieu du Bataclan et je vois encore des victimes survivantes ou des blessés qui sortent de la salle, qui me regardent avec stupeur mais avec confiance", confie-t-il à RTL. 

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"Ça je ne l'oublierai jamais parce que je vois même des couples qui sont enlacés, qui savent que le cauchemar est terminé et qui vont me raconter plus tard, parce que j'en ai vu beaucoup après, combien c'était insupportable d'entendre ces portables qui sonnaient sans que jamais personne ne réponde".