La crise du coronavirus a rendu impossible les voyages à l'étranger, mais la France regorge de trésors. Destination le sud du Nord pour une balade nature au cœur du territoire de l’Avesnois, avec ses paysages champêtres, son fromage, le maroilles... Nous partons d’abord en forêt de Mormal.
Avec ses plus de 9000 hectares, c’est le plus grand massif forestier du Nord. Cette forêt de Mormal qui abrite de nombreux cerfs, avec ses légendes sur la tombe de Gargantua par exemple, est nichée au cœur d’une campagne paisible constituée de ses bocages. Sur la commune de Locquignol, pas très loin de Maubeuge.
"C'est un écrin de verdure, tranquillité. On a vu beaucoup de gibiers ces derniers temps puisque la forêt était très calme : des chevrillards, des chevrettes, des sangliers... L'autre jour on a vu passer un petit renard", raconte Pascaline Bader, patronne de l’auberge du Coucou, connue pour ses grillades nous accueille à l’entrée de la forêt.
"On a autour de la forêt énormément de petits producteurs, comme des fromageries", raconte-elle. Elle apprécie aussi "les magnifiques villages de l'Avesnois comme Maroilles". "Il y a une ambiance très rurale, très bucolique. Beaucoup de gens de la ville viennent se ressourcer ici", conclut-elle.
Sur ce territoire en Thiérache, on compte plus de 1.000 km de chemins de randonnée à travers ces villages typiques de brique et pierre bleue, des coins de nature assez préservés, qui comptent de nombreux ruisseaux. Le parc naturel régional a d’ailleurs lancé une application "balade Avesnois", de quoi séduire les randonneurs, pour Annie Trottin, l’une des animatrices.
"Dans les parcours qui sont proposés, on en a un par exemple sur la découverte des kiosques de l'Avesnois, les kiosques à danser et les kiosques à musique, explique-t-elle. L'Avesnois est une très jolie région qui est méconnue je trouve."
Et impossible de repartir sans déguster la fameuse spécialité à l’odeur si particulière... Certains en mettent sur leurs tartines, ce Maroilles, fromage à la croute orangée fait la fierté de ses derniers producteurs. Comme à Etroeung, à la ferme des Bahardes, Véronique Juste, avec son mari défendent un vrai savoir faire dans le respect des traditions. Il faut 6 litres de lait de leurs vaches pour un seul fromage…
"Effectivement quand on ouvre l'emballage du Maroilles, ça dégage les narines, reconnaît-elle. Mais quand on le met en bouche, c'est le plus fin des fromages forts. Ça se cuisine très bien, en tarte aux Maroilles, avec des viandes..." Et si vous souhaitez séjourner, le secteur compte de nombreux gîtes, par exemple autour du Lac du Val Joly, qui, on l’espère pourront bientôt rouvrir.
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