Une fois de plus, les sages-femmes se mobilisent en cette dernière semaine de 2021, avec un appel à la grève lancé pour exiger une meilleure rémunération et de meilleures conditions de travail.
Dans la profession, les appels à la grève n'impliquent pas un arrêt total du travail, la continuité des soins devant être maintenue. "Les sages-femmes restent sur le terrain", confirme Adrien Gentois au micro de RTL, président du Collège nationale des Sages-Femmes (CNSF), pour assurer les accouchements.
Les revendications sont anciennes. "Depuis 2001, il y a des mesures de santé publique qui ont amené les effectifs à être trop restreints et des maternités à fermer", dénonce Adrien Gentois. Conséquence : "40% des sages-femmes sont victimes d'épuisement professionnel", explique-t-il, et ne trouvent plus "l'énergie nécessaire pour faire leur travail".
"Si rien n'est fait dans les années à venir, tout un système sera mis à défaut", alerte le représentant de la profession, qui estime que cela mettrait "en danger notre santé et la santé de nos enfants". Les conditions actuelles "découragent les jeunes" de devenir sage-femme, rendant nécessaire une "cure d'attractivité".
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