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Haute-Savoie : vingt bisons qui se sont échappés de leur lieu d’élevage vont être abattus

Les 20 bovidés vont devoir être abattus à l'aube vendredi 19 juillet près de Megève, après s'être échappés de leur domaine d'élevage, et n'avoir pu être ramenés.

Un bison (illustration)
Crédit : JEAN-CHRISTOPHE VERHAEGEN / AFP
Léa Stassinet & AFP
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Les vingt bovidés, pesant généralement entre 300 et 600 kilos, dont deux bisonneaux, se sont échappés mercredi 17 juillet au matin du domaine de la Sasse (Haute-Savoie), où ils sont élevés, dans des conditions non élucidées. Le troupeau évadé représente la majorité des bêtes de l'éleveur Dominique Méridol sur le domaine de la Sasse, près du mont d'Arbois. Il abat lui-même ses bêtes et la viande est servie au restaurant du domaine.

Les mairies de Megève et Saint-Gervais ont pris ce jeudi des arrêtés pour restreindre la circulation. La préfecture a tenté de les rabattre vers leur enclos, avec l'aide des agents de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) mais l'encerclement n'a pas fonctionné.

"Des bisons ne se manoeuvrent pas comme un troupeau de vaches", a fait remarquer Aurélie Lebourgeois, directrice de cabinet du préfet de Haute-Savoie. Les bisons sont restés "relativement éloignés des zones habitées, mais il y a des sentiers de randonnée, et donc le risque de mauvaises rencontres", a-t-elle ajouté. 

Nous ne faisons pas cela de gaieté de coeur

Aurélie Lebourgeois, directrice de cabinet du préfet de Haute-Savoie

La préfecture a donc dû se résoudre jeudi soir à prévoir leur abattage à l'aube vendredi 19 juillet, car "personne ne peut garantir une autre technique qui fonctionne", selon Aurélie Lebourgeois. L'option d'un endormissement a été étudiée, mais cela a été abandonné. Il fallait en effet prévoir de très fortes quantités de produit anesthésique, avec le risque de ne pas toucher une zone du corps où il se serait diffusé rapidement, a-t-elle ajouté : "On ne pouvait les faire courir et se disperser".

À écouter aussi

"Nous ne faisons pas cela de gaieté de coeur mais on ne pouvait prendre le risque d'avoir une charge ou un bison qui arrive en ville", a-t-elle conclu.

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