Bernard Cazeneuve a annoncé ce lundi 27 mars l'envoi d'une délégation de ministres "avant la fin de semaine" en Guyane, où un mouvement de grève générale illimitée a démarré. "Une délégation ministérielle sera sur place avant la fin de la semaine (...) si toutefois les conditions du respect - et j'insiste sur ce point - et de l'ordre républicain sont réunies", a déclaré le Premier ministre. Il a également affirmé vouloir signer avec la Guyane un "pacte d'avenir" dans "les meilleurs délais".
Alors que le gouvernement avait déjà dénoncé dimanche soir "une instrumentalisation à des fins électoralistes" de la crise sociale, en visant François Fillon et Marine Le Pen, Bernard Cazeneuve a de nouveau fustigé ceux qui cèdent à "la démagogie" et "l'électoralisme". "Aucun des assauts de démagogie, que la période électorale semble favoriser, dans un abaissement qui je dois le dire qui me consterne, ne détournera le gouvernement de sa volonté d'aboutir à des solutions concrètes pour les Guyanais", a affirmé le Premier ministre..
"Ces solutions sont aujourd'hui à portée de main, elles supposent de la responsabilité, de la méthode et un dialogue qui s'intensifie dans les prochains jours", a-t-il poursuivi, disant vouloir "apporter en Guyane des réponses concrètes et des réponses rapides". François Hollande, de son côté, a déclaré que la priorité pour la Guyane était "la lutte contre l'insécurité". Invitée sur RTL lundi 27 mars, la ministre des Outre-mer Ericka Bareigts a lancé un appel au calme, admettant que la situation était très tendue mais que le dialogue pourrait avoir lieu si les conditions étaient réunies pour cela.
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