Pour endiguer l'épidémie de grippe aviaire qui sévit dans le sud-ouest, l'État a décidé de frapper fort. Mercredi 4 janvier, le ministère de l'Agriculture a décidé l’abattage de centaines de milliers de canards de la région touchée.
Marie-Pierre Pé, porte-parole du Cifog, le Comité interprofessionnel des palmipèdes à foie gras, précise le processus mis en place : "il y a des zones de priorité qui ont été fixées dans cette grande zone du Gers, Landes, Hautes-Pyrénées, Pyrénées-Atlantiques, pour, d'une part, isoler par un cordon sanitaire la propagation vers les Landes". Il s'agit donc "des communes qui jouxtent le département du Gers et des Landes. Et ensuite, au sein du Gers, qui est le département le plus touché, il y a les zones de trois kilomètres autour des foyers qui vont être rapidement dépeuplées pour éviter qu'il y ait une nouvelle propagation."
Les services de l'État payent
Marie-Pierre Pé, porte-parole du Cifog
Dans un second temps, pour lutter contre ce "virus très agressif qui provoque de graves mortalités sur les animaux", Marie-Pierre Pé explique que les autorités ont réquisitionné "quatre abattoirs qui sont dédiés à ces animaux" et vers lesquels les bêtes à éliminer seront acheminées.
D'un point de vue économique, la porte-parole du Cifog assure que "les services de l'État payent" et qu'il y a "un financement pour ces incidents sanitaires qui est prévu et qui nous a été assuré par le ministère de l'Agriculture". Cependant, elle précise également qu'il "va falloir être patient". "Ça ne va pas être instantané", ajoute-t-elle.
Commentaires
Afin d'assurer la sécurité et la qualité de ce site, nous vous demandons de vous identifier pour laisser vos commentaires.
Cette inscription sera valable sur le site RTL.fr.